« Mais nous nous rendons à tous recommandables, comme serviteurs de Dieu, par beaucoup de persévérance… Notre bouche s’est ouverte pour vous, notre cœur s’est montré large, vous n’êtes pas à l’étroit au-dedans de nous… ! »

2 Corinthiens 6 v 4 à 12

Paul en mission, se retrouve avec son équipe sans le moindre repos, avec des luttes au-dehors et des craintes au-dedans (2 Cor 7 / 5). Mais au-delà de ces multiples afflictions à répétitions, il rend témoignage à travers la ferveur et l’enthousiasme de ces lignes, des profonds bienfaits que lui ont laissés ces chrétiens de Macédoine par leur zèle et leur amour exprimé, pour l’œuvre missionnaire !

(2 Cor 7 / 7).

En effet, nous aussi aujourd’hui, nous vous remercions pour votre engagement et pour votre zèle persévérant et renouvelé, pour le soutien et la participation active à l’œuvre de Dieu dans la mission. Nous sommes heureux de voir vos efforts être maintenus dans votre libéralité. Nous nous réjouissons de voir des églises qui vivent la mission comme une part entière de leur dynamisme dans le salut d’un plus grand nombre et non comme une activité parallèle à leur vie locale. Notre joie est réelle quand nous voyons l’intérêt croissant que les chrétiens portent sur les besoins des peuples, non atteints par l’Evangile. Le CIME (Congrès Inter Missions d’Eté) qui s’est déroulé au mois d’août dernier en est la preuve. Sans compter les frères et sœurs qui nous encouragent et demandent à recevoir Mission Infos par le net, etc. Nous voulons en retour au nom de tous les envoyés vous bénir et vous honorer par de sincères remerciements !

Suite à la Convention nationale du mois de juin dernier, nous avons accepté, après des mois de préparation et études des besoins sur chaque terrain, d’envoyer 16 missionnaires et leurs enfants. Voici quelques précisions sur leur destination et service :

Trois couples pastoraux : M & Mme Bordeneuve au Niger - M & Mme Novert à St Pierre et Miquelon - M & Mme Zakhya au Liban.

Dix missionnaires assistants : Dans ce domaine, nous parlons de missionnaires qui accomplissent différents ministères tellement liés à l’annonce de l’évangile et à la restauration des âmes, des foyers et de la société ! 4 personnes dans la traduction de la Bible : M & Mme Akplogan au Bénin – Mlles Jo. L. et Sa. C. au Bangladesh – Puis, Mlle Zoé Colline, dans un projet de développement au Laos – En Guinée, M & Mme Ansen en soutien du missionnaire - M & Mme Traore à la direction des écoles – Mlle Palle à Madagascar dans la formation de formateurs.

Nous ne comptons pas dans ces nouveaux envoyés les frères et sœurs déjà au service dans la mission, tout en changeant de champ et d’orientation.

N’est-ce pas là une source de joie, en obéissance à la Parole de Dieu, de pouvoir laisser partir ces ouvriers dans l’immense moisson de ce monde en péril ! Mais pouvoir relever de tels défis, c’est pourvoir aux besoins encourus et aux charges accompagnant les projets.

En France, grâce à la centralisation de l’équipe technique et comptable, nous avons gagné en efficacité pour une meilleure gestion des besoins. Le travail pastoral de la direction représente une charge prépondérante et un investissement de tous les jours, (visites aux églises en France, visites pastorales aux missionnaires, séminaires en France et sur les champs de mission, contacts officiels avec les partenaires des autres missions internationales, etc.)

Jusqu’à ce jour l’Action Missionnaire n’a jamais été subventionnée par un quelconque organisme. Il lui est difficile d’espérer une telle source de financement, en tant qu’association cultuelle. Elle dépend totalement de la consécration fidèle des bienfaiteurs de la mission. Ses efforts se porteront dans la communication à partager le fardeau essentiel des âmes perdues qui n’ont pas seulement besoin de se repentir lors d’une prédication, mais d’être accompagnées, aidées, restaurées, instruites, pour être affermies, qualifiées, compétentes et responsables auprès de leur propre peuple !

Le coût pour l’installation d’un nouveau couple sur un champ, avoisine 35 à 40 000€ et plus selon le contexte du pays. Bien souvent il faut avancer les frais sur un an, car il n’y a pas de caution ou toute autre garantie. Les écoles françaises sont payantes. Un véhicule adapté est incontournable. A cela, après une installation, viennent les programmes d’évangélisation, d’enseignement, de formations, de développement durable, etc. Le verre d’eau qui est offert à l’enfant dans la Parole de Dieu, se répète plusieurs fois par jour pour des milliers de gens, sur plusieurs années ! On apprend à notre prochain à « puiser » l’eau dans les bonnes citernes non crevassées, et on lui apprend à l’enseigner aux autres…

Nous pouvons vous parler aussi des missionnaires qui sont en place depuis de longues années, qui perdurent dans leurs efforts et leurs engagements et qui attendent de vous tous, bien-aimés, un soutien renouvelé de cœur comme de libéralité. Leur biens, matériels, s’usent plus vite qu’en France. Par ailleurs les projets missionnaires sont plus précis mais parfois plus lourds à gérer. De nombreux missionnaires assistants exercent également un ministère qui contribue largement à l'évangélisation et à l'enseignement biblique. Le service des frères et sœurs qui évangélisent les enfants, les enseignent ou qui traduisent la Bible, c’est de l'évangélisation à travers du social.

Dieu nous a appelés dans sa Grâce à être participants à son œuvre. Elle est à son échelle, avec ses moyens, et pourtant Jésus dira devant la foule languissante et affamée, « Nourrissez les ! ».

Nous pouvons tous dire : « Mes moyens sont  faibles, moi non plus je n’ai pas grand chose, il m’arrive d’avoir faim, ou il y a tellement à faire ici, mon église a si peu et tellement à assumer » ! Ne nous replions pas derrière de tels raisonnements, car quand nous donnons, Dieu multipliera et nous serons rassasiés, chacun de nous, les nôtres, comme  notre église !

Nous avons bien des projets. Nous croyons avec conviction, que l’œuvre de Dieu se fait par Lui à travers de simples êtres à qui Il donne son Esprit. De ce fait, nous envisageons son œuvre en tendant à perfectionner les solutions et les remèdes des multiples attentes et besoins. Ceci passe par une prise de conscience de la nécessité de « s’asseoir » et de tirer de nouveaux plans d’actions. Nous envisageons de créer une ONG nationale qui nous permettra d’atteindre des projets importants, non soutenus par nous à ce jour. Nous voulons nous engager dans un plus ample investissement dans les parrainages à l’avenir. Ceci pour appuyer l’impact du témoignage de l’évangile dans certains pays difficiles ou extrêmement miséreux.

Nous croyons que le Maître de la moisson qui appelle et qualifie, nous pousse à envisager d’autres départs dans les années à venir !

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